The Solar Week Morocco 2024 culminated in a grand ceremony at the Kenzi Tower Hotel in Casablanca on May 9, 2024, with the prestigious Morocco Leadership Awards. The event recognized leaders and companies that have made substantial contributions to the solar industry, both locally and globally.

The awards were felicitated by Ms. Meryeme Azaroual, Doctor and R&D Electrical Engineer at IRESEN – Institute for Research in Solar Energy and New Energies. Ms. Azaroual presented the awards to the winners, celebrating innovative solutions and significant achievements in the solar sector, ranging from engineering and product development to sustainability initiatives. The winners were selected for their pioneering efforts and exceptional work in advancing Morocco’s solar energy capabilities.

Award Winners:

-Solar Consulting Firm of the Year: Share Energy Partners
-Best Solar EPC Company of the Year: GI Energy
-Solar Business Leader of the Year for Mr. Felix Wu , Sales Director, LONGi Solar
-Solar EPC Company of the Year – C&I: AZOLIS
-Solar Module Company of the Year: JA Solar
-Solar Distributor of the Year: Solarway
-Outstanding Product Innovation in Solar: ENERGY TRANSFO
-Solar Business Leader of the Year: Houssam ABOUOTMANE, Green Capital SA

The ceremony concluded with all winners gathering on stage for a commemorative photograph, symbolizing the collaborative spirit and future potential of the solar industry in Morocco.

The event was supported by prominent industry partners, including JA Solar and Longi, whose contributions were instrumental in the success of the event

Après près de 35 ans de propriété exclusive, la famille Taariji a décidé d’écrire une nouvelle page dans l’histoire de la filiale Energy Transfo de son groupe Energy Holding, fondé en 1972. La société, créée en 1989 et  pilotée par Nouzha Taariji Marrakchi, va ainsi ouvrir son capital pour la première fois à un investisseur externe.

L’opération envisagée a pour objet l’acquisition par le fonds d’investissements « Amethis Mena Fund II Sicav-Raif S.C.A » de 33,321% des parts sociales et des droits de vote de la société «Energy Transfo», selon un communiqué du Conseil de la concurrence qui vient de recevoir dans ce sens une notification en vertu de laquelle le deuxième fonds de la franchise Amethis axé sur la région MENA, prévoit d’entrer dans le tour de table du spécialiste marocain dans la fabrication et la commercialisation de transformateurs de distribution moyenne et basse tension (HTA/BT), sous réserve de la réalisation de certaines conditions suspensives et notamment l’accord du Conseil de la concurrence. La même source notifie par ailleurs les parties concernées de faire connaitre leurs observations au plus tard le 19 juin 2023.

Energy Transfo, qui œuvre dans la transformation électrique HTA/BT, conçoit et fabrique des transformateurs immergés huile ou secs, des postes préfabriqués, des cellules ainsi que des solutions Smart Grids. L’entreprise familiale est présente dans toutes les régions du Maroc et dans 17 pays en Afrique. Elle s’est récemment engagée dans une stratégie de diversification. Dans ce cadre, en février dernier, Energy Transfo a créé une joint-venture dans le solaire photovoltaïque. A travers cette coentreprise baptisée « Gi-Energy », les deux associées entendent unir leur expertise pour créer un nouveau champion continental dans le solaire photovoltaïque clés en main. Gi Energy est née en fait d’une ambition d’accélérer la transition énergétique en déployant des projets solaires photovoltaïques fiables et rentables dans les secteurs industriel, agricole et tertiaire. La joint-venture couvre ainsi l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction de centrales solaires.

Durant ces dernières années, les bruits des salles de marché laissaient croire qu’Energy Transfo, membre d’ELITE Maroc, avait l’intention de réaliser une opération sur le marché, dont la majorité via une IPO (Introduction en bourse , ndlr). Quoi qu’il en soit, avec cette ouverture du tiers du capital, rien ne filtre encore sur le montant que va lever l’entreprise de la famille Taariji. Soulignons que le fonds Amethis Mena Fund II Sicav-Raif S.C.A  est le deuxième fonds de la franchise Amethis axé sur la région MENA, son cinquième fonds au total et vise des investissements majoritaires et minoritaires allant de 5 à 15 millions d’euros dans des PME à croissance rapide au Maroc, en Égypte, en Tunisie et en Jordanie.

C’est en août dernier qu’Amethis Investment Fund Manager, le gestionnaire de fonds d’investissement alternatif dédié à l’investissement responsable à long terme sur le continent africain, et Edmond de Rothschild Private Equity ont finalisé le closing final du fonds Amethis MENA Fund II S.C.A, SICAV-RAIF (AMF II) en ligne avec son objectif de 120 millions d’euros. AMF II succède à AMF I, anciennement connu sous le nom de CNAV II, un fonds PME dédié au Maghreb qu’Amethis a repris en 2018 et redressé avec succès.   Il a bénéficié du soutien d’institutions financières de développement de premier plan telles que la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Proparco/FISEA, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), la Société Financière Internationale (IFC), Bpifrance et British International Investment (BII). Elle a également réuni, avec son partenaire le Groupe Edmond de Rothschild, un large éventail d’investisseurs privés qualifiés, représentant plus de 40% du total des engagements. AMF II a investi dans deux sociétés : Magriser, fabricant et distributeur leader de systèmes de micro-irrigation au Maroc, et Tarjama,  leader des technologies et services linguistiques dans la région MENA. Plusieurs autres transactions sont à des stades de finalisation (engagement) avancés et devraient être conclues dans les prochains mois.  

Si le Maroc se rêve en fournisseur de l’Europe d’énergie solaire et d’hydrogène vert, il veut aussi constituer une base de fabricants exportateurs de matériels dans le secteur des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Pour cela, les candidats à l’export sont accompagnés par « Export Morocco Now », un nouveau programme pour les soutenir dans leur recherche de donneurs d’ordre à l’international.

Les entreprises marocaines présentes sur le pavillon national sur le salon Intersolar à Munich (Allemagne).

Si l’entreprise Meier Energy, spécialisée dans l’efficacité énergétique, met volontiers en avant son étiquette “100 % Made in Morocco”, Fouad El Kohen, son directeur général, ne s’en cache pas : ses ambitions vont bien au-delà du royaume. « Aujourd’hui, nous réalisons 80 % de nos ventes au Maroc et 20 % à l’export, indique-t-il à pv magazine France. Notre objectif est d’inverser ces chiffres et de passer à 80 % à l’export » . Créée en 2020 en pleine épidémie de Covid-19, Meier Energy fabrique notamment des capteurs de mesure et des Data Logger multifonctions pour les centrales photovoltaïques à grande échelle. Ses produits sortent de deux unités de production à Casablanca qui emploient 30 personnes, dont quatre ingénieurs et deux techniciens dans l’équipe de R&D chargés de développer les logiciels et l’électronique.  

Pour l’accompagner dans cette démarche à l’international, Meier fait partie des 341 primo-exportateurs et 177 exportateurs confirmés sélectionnés dans le cadre du programme de l’Agence marocaine pour le développement des investissements et des exportations (AMDIE), qui aide les PME marocaines hors de leurs frontières sur la période 2024-2026. « Le Maroc, par la volonté du Roi et du gouvernement, a pour objectif de développer une base d’entreprises exportatrices et de valoriser les produits et services nationaux », nous confirme Houda Bouchara, business development manager du Cluster EnR, qui assiste les acteurs des énergies renouvelables dans des opérations de communication, d’événementiel et de formation. « C’est pourquoi nous devons aider tout cet écosystème à monter en compétences, à leur faire rencontrer des donneurs d’ordres étrangers », poursuit-elle.

Aujourd’hui, Meier Energy dit être à la recherche de distributeurs en Europe pour promouvoir ses produits. C’est pourquoi elle faisait partie des huit sociétés sélectionnées pour participer au salon international du solaire et du stockage de Munich Intersolar et qui étaient réunies sur le grand pavillon national “Morocco Now”. La société Novolight était également présente, Oussama Dinar, son directeur général, ayant fait le voyage jusqu’en Bavière pour exposer ses solutions d’éclairage public, décoratif et de mobilier urbain alimenté par le photovoltaïque. « Nous sommes les seuls à fabriquer ce type de matériel sur tout le continent africain », déclare-t-il à pv magazine France. Nous sommes reconnus pour notre savoir-faire partout au Maroc, qui représente 85 % de notre chiffres d’affaires, avec des illuminations réalisées à Saïdia, Casablanca, Marrakech ou Essaouira ». Un type d’installation particulièrement énergivore, qui incite Novolight à privilégier des solutions technologiques visant à toujours plus d’efficacité énergétique, notamment grâce au photovoltaïque, dont le matériel (cellules et batteries) est importé de Chine ou d’Allemagne. Aujourd’hui à maturité, l’entreprise basée Casablanca n’a plus rien à prouver sur le sol marocain. Par sa présence à de nombreux salons en France, en Italie et en Allemagne, elle cherche avant tout à nouer des partenariats avec des distributeurs susceptibles de commercialiser ses produits partout en Europe.

Fondée en 1989, Energy Transfo, filiale du groupe Energy Holding, a quant à elle déjà pris ses marques à l’international et fabrique des transformateurs électriques qu’elle vend au Maroc et dans une vingtaine de pays, principalement en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale. Elle a également fourni plusieurs projets en France. « Depuis plusieurs années, nous nous positionnons sur le secteur du photovoltaïque à grande échelle et développons des postes transformateurs avec onduleur intégré d’une capacité de 1 à 5 MW. Grâce à nos partenariats avec des fabricants d’onduleurs, nous pouvons proposer à nos clients une large gamme d’onduleurs qui sont intégrés à nos postes de transformation en conteneur ou en béton armé qui sont fabriqués dans notre usine marocaine », indique Othman Taariji, son directeur général. Travaillant avec des développeurs solaires et des EPC situés au Maroc, en Afrique et en Europe, dont Vinci par exemple pour la France, la société réalise actuellement plus de 40 % de son chiffre d’affaires à l’export et souhaite étendre cette part jusqu’à 70 %. « Pour cela, nous sommes en train de développer un poste transformateur avec onduleur de 10 MW, ce qui est le maximum offert à ce jour sur le marché mondial », détaille le représentant. Les nouveaux produits, lancés prochainement, seront fabriqués dans une usine en cours de finalisation à Casablanca.

New developments in inverter architecture suggest that string inverters have charged forwards again to take on the challenge and kick central inverters off the throne in the utility-scale market. Hardware design innovations allowing to cut down BoS capex and improve efficiency of the plants might push string inverters further to take more space in the utility-scale market place.

Refu and Energy Transfo in front of RefuCube. The project in Morocco uses the centralised string inverter concept. Enclosed in the container, together with other gear, are the inverters.

The battle between string and central inverters is heading into another round. Increasing price pressure and ever new possibilities of digitalization have evoked a wave of high-tech solutions to age-old PV issues. Now that most inverter suppliers are brushing up their portfolios with PID prevention and recovery systems, virtual power plant solutions, energy management systems, and tools that allow for remote or even predictive maintenance, it appears the hardware development of inverters has been relagated to the sidelines of the inverter game. Manufacturers, however, have not forgotten hardware and new developments should not be neglected as they retain great potential.

String inverters can also provide flexibility to a system, where previously the system’s size was determined by the number of central inverters and blocks that can be fitted on the site. The problem is that nature ever so often confronts system architects with crests, hills, and other pesky diagonal limitations, leaving architects no other choice but to leave big gaps, where arrays of modules could have been neatly placed. Oddly shaped plants experience sudden spikes in system costs for many reasons.

String inverters, on the other hand, could neatly fill those gaps. And with many easy-to-develop spots in vibrant markets already taken, EPCs have to get increasingly creative to construct plants in highly inaccessible terrain, turning to string inverters to adapt to conditions. With innovation going forward, some inverter suppliers say they have found ways to reduce string inverter weak spots in utility-scale applications. The conflict then might not be as intractable as it first appears.

Centralized string inverter setup

In a persistent belief in the potential of string inverters, companies like Sungrow Power Supply Co. Ltd. and Refu Elektronik GmbH have presented centralized architectures for string inverters. What sounds like an oxymoron combines the advantages of central and string inverters. They say that arranging string inverters in a setup that is more reminiscent of that of a central inverter can cut down cabling costs, minimize the efficiency loss associated with string inverters, simplify installation, and eliminate the necessity for combiner boxes resulting in lower balance of system (BOS) costs.

In such a setup, an array of string inverters is installed at a central location within the plant – sometimes even in a container making it look like a central inverter, as opposed to being placed at the end of each array and string. This setup allows for a higher ratio of DC cabling from the module to the inverter. Depending on system architectures, AC cabling is either considerably shortened or wholly omitted. This cabling has an advantage in that the DC circuit uses a higher voltage at a lower current, in turn minimizing power losses, system architects say. Some calculations state that the AC power loss for a central inverter setup is around 0.15%, whereas it can be 1% in decentralized string inverter architectures.

Installation costs reduction

Installation costs are a big argument for string inverters, though it could work both ways. Advocates of the central inverter argue that installing dozens of string inverters and mounting poles requires more work hours than placing a central inverter on a level bed. On the other hand, the shift towards increasingly remote sites makes smaller inverters that don’t have to be moved by large trucks and cranes a valuable commodity. Not only can it be tough to get heavy machinery to a site, but in some countries, such machinery is also hard and expensive to get hold of.

If an EPC can have string inverters installed by hand, it can under certain circumstances make the job significantly easier than placing a shipping ­container-sized central inverter in hilly surroundings where in the worst-case scenario there are unsealed access roads. If the concept works, this may be a decisive advantage over central inverters.

Inverter supplier Refu presented the concept at Intersolar Europe last year. Based on research data, the engineers at Refu are convinced that string inverters will take a more prominent role in future installations and that the centralized string inverter is providing the decisive advantages to make this leap. Especially when looking at system layouts, the research from Refu finds that odd PV plant shapes have considerable effects on the capex in BOS. The BOS capex per watt is more than €0.015/W higher in decentralized square systems than in oddly shaped decentralized systems.

This delta has been narrowed such that it is neglible when system architects deploy a centralized architecture according to Refu’s data.

“So far, we have received great responses for the REFUcube concept, and we see that we are getting more good reactions from our customers. Worldwide multiple projects which are being developed right now deploy this type of inverter setup. We also managed to deliver on the ‘local content’ requirement, through our local partners, which we had to fulfill for some projects. Also in Germany, we see very high attention for the product in the 750 kW market,” states Christian Buchholz, Head of Product Management Energy & Solar, Refu Elektronik GmbH, in an interview with pv magazine.

Splitting what once belonged together

Another innovation coming from string inverter developers are two-compartment inverters. The connection box and power unit are separated in these units. The power unit is mounted onto the connection box after the former has been installed. This design has a range of advantages, according to companies offering this solution.

As string inverters are taking increasingly more space in the utility-scale market, Leonardo Botti, Head of Product Management at ABB, says system costs and BOS had to be addressed. “Therefore, the trend moved towards bigger string inverters, as one would need less of them of course,” he continues. “Installing a 2.5 MW site would require 14 of our PVS-175 models, but around 25 wide-spread 100 kW units. To still be able to provide the advantage of delivering an inverter that can easily be handled by two people we have split the power unit and the connection box.”

Even cash flow for EPCs

Refu, also a supplier of such inverters, explains that an added benefit is that system costs can be distributed more evenly throughout the construction period, making it easier for EPCs to finance projects and provide the funds at the right time. The reason for this is that connection boxes and power units can be bought and paid for separately, weeks apart.

Module installation and cabling are usually carried out at an early stage of the construction of a solar farm. This means that traditionally the inverter would need to be installed in the field, as it is necessarily part of the cabling.

With this new approach to plant architecture, only the connection box has to be installed, and the power unit can be mounted onto it right before the commissioning of the plant.

Lower maintenance costs

Additionally, the companies that deliver such solutions maintain that troubleshooting can be made much more accessible and opex reduced. As the connection box and power unit are two separate entities, a replacement of the power unit does not require a rewiring of the array. The connection box is unlikely to experience any errors, Refu’s Buchholz says, pointing to the simple architecture of the component. The power unit, on the other hand, is the unit that could experience problems in the field.

Botti concurs and adds that ABB also looked to eliminate the need to rewire the system, as ABB stipulates that a cable that had been in the field for several years might have started oxidizing, connectors could have fastened too tightly for easy O&M, or cables may have stiffened, complicating the job further.

Botti says that 99% of the issues requiring O&M are with the power unit, making it possible to leave the connection box untouched. He specifies that opex could be reduced by 20-30% through this feature.

String inverter companies previously stated that in the event of failure, string inverters could be swapped more efficiently as replacements can be stored on-site. A faulty central inverter, on the other hand, could incur more extended downtimes as its repair or replacement requires more effort, and spare central inverters cannot, or are not, stored on-site. This advantage of string inverters over central inverters would then be improved even more as the exchange of the power unit becomes yet easier.

The Refu product REFUsol 100K was presented at the last World Future Energy Summit (WFES) in Abu Dhabi in January, and ABB presented its PVS-175 at Intersolar Europe in June. Both companies say that their products are ready for mass roll-out in September and by the end of the year, respectively.

ABB tells pv magazine that a demand for this type of inverter has been created already, in the MENA, North American, and Asian markets. These projects consist of full commercial sites, as well as test plants, as the company’s Head of Product Management Botti explains.

Refu says that its new product targets markets where central inverters had previously been installed. Buchholz from Refu says that the Spanish market, for example, is very attractive for the supplier. Inverters installed on many sites are reaching their end-of-life in Spain and require replacement. Other than Spain, the company intends to tap into the broader European, as well as African, MENA, and Asian markets. There is thus nothing to suggest from this decision that this type of product is designed for a niche application.

The trend is clear

“In principle, the REFUsol 100k with its modular design is good for large-scale systems worldwide. Aside from benefiting from simple and fast installation and cabling through the innovative mechanical concepts, customers can profit from the staggered installation and hence optimize the project’s cash flow. These advantages are universal for systems from a certain size and are not limited to special markets,” says Buchholz.

“From our perspective, the market is definitely moving towards string inverters. We have recognized this trend already from the beginning of the solar boom and had at this point the biggest string inverter in our portfolio, the REFUsol 20K. Furthermore, already five years ago we had equipped utility-scale projects of more than 50 MW with string inverters, and our focus will continue in this direction. Especially in emerging markets, comprehensive and fast service and the entailing security of supply is from our perspective only possible with the use of string inverters,” the firm’s Head of Product Management Energy & Solar concludes.

Leonardo, of ABB, is even more concrete on the matter. Speaking with pv magazine, he concludes that: “The innovation and technology trends are here already, but EPCs still have trust in the proven central inverter systems. If you take a look back five years ago, 100% of the utility-scale market was installed with central inverters. Nowadays string inverters have caught up to take 40% market share, and in three to five years’ time central inverters will have probably 30% market share. It is impossible to say what the market will look like in 10 years’ time. ABB, is supplying and will supply both solutions to cover the whole market.”